Photographie by Steve Kreisler



 
 
 
 
 
 
 
Eva Rachele Grassi,poet/multi-media performer/philosopher.ERG born in Solofra, Avellino (Italy) on March 11, 1954. ERG ancestors belonged to illustrious family. ERG father:Michele Grassi,famous political/intellectual figure. ERG mother:Antonella Bottini, poet/teacher. ERG ancestor: Michele Pironti took part in unification of Italy in 1861. ERG received Philosophy of Language degree from University of Salerno in 1977. ERG receveid Sociology of Communication degree from University of Salerno in 1983. ERG worked as psychologist in Polla in 1979. ERG published book about abolition of hospitals for mentally & book about abortion law in 1980. ERG worked as sociologist in Polla in 1983. ERG, met Angelo Ermanno Senatore, gave birth to Extrême Jonction, in 1984. ERG & AES, art directors of multi-media space Inter/Prise in Salerno,inaugurated with Trattista Group, in 1985. ERG, art director/curator of three exhibits of Electronic Art in Salerno & Biarritz..ERG invited by French University & Institute of Naples(Jean Digne,director), participated in two international symposia " Video/Culture/Electronic Europe",created/published (with Lyotard,Virilio, Baudrillard) two catalogs produced for event.ERG performed with Trattista Group "Olduvai" in Naples, Rome, West Berlin,Stockholm ,Algiers in 1986. ERG, artist/voyager in Britain, Greece, Senegal, France. ERG worked as poet/performer. ERG,manager artist of Galerie-Atelier "N.Gnac-Inter/prise" in Paris/Créteil in 1996. ERG: les dunes mouvantes, sculptées par le vent , dans le desert du Sahara...

 
 


A.E.Senatore"Web-peintures" (120x200) tec. mixte
 
 
 
 


erg: Installation sur fleuve- Poesie dans l'eau
 "Rincorrere parole d'acqua"(1987)



 
 
 
 
 
  

Angelo Ermanno Senatore, painter/poet/performer/journalist.AES born in Coperchia, Salerno (Italy) on may 25, 1953.AES uncle: Cardinal Sergolini, secretary to Pope Paul VI. AES, musician/drummer/theater actor in Salerno in 1969.AES receveid degree in French Language/Literature from University of Salerno in 1977. AES, professor of French Literature in Brescia in 1978. AES, painter/free-lance journalist/writer for Radio Popolare in Brescia in 1980. AES took part in Mail Art International in 1981. AES, poet, published Fragile:Postal Package Without Sender Whithout Addressee & Anthology whit Antonio Veneziani & Renzo Paris. AES, director/performer in punk music group Amarble Crease in Italian festivals in 1983. AES, performer of visual art in theater group Toto' Le Metro in 1984. AES exhibited in Rome in International Gallery of Mary Angela Schroth where AES met Trattista Group in 1984. AES, met Eva Rachele Grassi, gave birth to Extrême Jonction in 1984. AES & ERG, art directors of new multi-media space Trattista Group "Olduvai" in Naples, Rome,West Berlin,Stockholm,Algeiers.AES, artist/voyager in Britain Greece,Senegal,France. AES,art director/curator of three exhibits of Electronic Art in Salerno & Biarritz. AES mentioned in volume: La Pittura in Italia, il Novecento/3, Le ultime ricerche, edited by Professor Enrico Crispolti (University of Siena), Electa publishers in 1994. AES, manager/artist of Galerie-Atelier "N.Gnac-Inter/Prise" in Paris/Créteil in 1996. AES ,created Manifest "Cyberdada beat beep bit génération". Angelo Ermanno Senatore's works in permanent collections in Musée des Beaux arts & Musée National(Algiers), Museum Mystique (La Valletta, Malta)Musée Dinamique(Dakar, Senegal), Italian & Foreign private collections. Cotisations officielles de l'oeuvre de l'artiste sur "Top Art" (ex:70x80=10.000 francs)

 
 
 
 
 
Présentation: 
Les Chaosonautes *
 

Le groupe artistique Extrême Jonction,
Eva Rachele Grassi et Angelo Ermanno Senatore,**
évoque le chaos pour le revivre à la lumière de la conscience.
Les exercices de recherche sur la simultanéité de la perception des futuristes,les critères de causalité dans la poésie dadaïste,
le bouleversement de la grammaire et de la syntaxe par les cubo-futuristes,le langage surréaliste du sub-conscient,
sont dans sa clé de lecture,
le message du "Vate" de l'imagination,
pour un retour au complet entrelacement de toutes les expériences.
Son discours sur la synchronicité, nous ramène à celui du cas, 
outre le principe causal,restitué à la dignité scientifique
par les résultats de la physique moderne,
qui a secoué la validité absolues des lois naturelles,
en les transformant en une vérité relative.
Sa recherche d'un diffèrent sens de réalité, 
comme le rêve d'une conscience inconnaissable,
plus grande et plus vaste, nous conduit inévitablement 
au processus d'individuation"et à la réalisation du "soi" de Jung, 
à entendre comme l'expression complète des "moi" infinis,
que le soi englobe.
A travers la superposition de ces langages
 (anthropologie, art, physique quantique,  psychanalyse, philosophie, nouvelles technologies ), Extrême Jonction 
se retrouve sur la scèneoù se rencontrent 
l'électronique et le "magique" ...
( à entendre comme la capacité retrouvée de l'esprit 
à apurer ses profonds pouvoirs de connaissance).
L'idiome de ces lieux c'est celui du "post-modem"***, 
où c'est la sensibilité esthétique et expérimentale
à constituer le meilleur projet de survie.
A vivre comme lui le fait, dans les éclatantes aéroports arabes 
ou dans les nouvelles métropoles africaines et tropicales, 
où le style désertique se conjugue avec les lueurs de l'électronique.
Son " oeuvrer " artistique, 
c'est toujours et surtout un exercice de poésie sur le quotidien,
une expérimentation, qui est organisation, production et contrôle de variété,dans des conjonctions audacieuses et précieuses.
Son "rôder" avec désinvolture en espaces entièrement opposés, 
c'est,dans sa création, le passage 
de la séparation spécialisée à  la multiplicité.
Une multiplicité superposition, fluide et insaisissable,
une métamorphose continue,effet de vitesse et d'intensité.
Une lecture en suspension, entre la définition et l'approximation,
à la présence d'un troisième sens supplémentaire. (1)
Extrême Jonction croit profondément que l'art contemporain
soit en trainde nous disposer à cette nouvelle façon 
d'entendre les choses.
Selon des concepts établis sur la mutation plutôt que sur la fixité,
sur la probabilité plutôt que sur la certitude.
Son projet d'art et de vie, en nous proposant l'oreille hyper-esthétique de l'univers "magique",
nous soutient dans une recomposition du réel 
avec l'étonnement de la possibilité.
Ses expériences avec les différents média
(visuels, sonores, corporels et électroniques)
sont aussi des essais d'organiser l'environnement humain dans son ensemblecomme une oeuvre d'art, et de traiter tous les média
en tant que sujets d'une fable scénique,
où tous les acteurs interagissent 
en participant au procès créatifde leur réalité,
en se transformant en artistes 
dans la production de formes et d'images nouvelles,
qui deviennent, surtout, 
la réalisation finalement accomplie de leur propre vie.
Mais la condition essentielle, 
parce que ce fait de culture assume pleine validité, réside,
avant tout, dans l'ampleur et dans la choralité des adhésions, 
par rapport, surtout,à sa capacité de suggérer un sens de poésie.
Pour tout cela, il a créé, dans son exploration d'idées et de pays, 
depuis 1984,des communautés artistiques sous forme de galeries, associations, laboratoires,en une "jonction immédiate", 
avec  groupes et individus, et élaboré (des) poétiques et (des) rêves, 
comme la "magie électronique", le "Ghost-Art 
et le "cyberdada-beat-beep-bit-génération".
Re-visitations ludiques et ironiques (des) affectueuses provocations,pour stimuler le débat dans l'étang doré qui est devenu désormais le milieu de l'art.
Une vision collective de la "création", 
c'est l'inspiratrice de ses "organisations autres"d'événements artistiques, comme les festivals internationaux d'art électroniques "Semi di Luce",les expo insolites, les installations "impossibles"...
sur la vague de l'esthétique relationnelle...
Inspiré et engagé dans le "Grand Jeu" de l'art et de la vie, 
ravi par des utopies fort probables,
avec son goût pour le dépaysement et le doute,
il continue avec humilité et stupéfaction à guetter l'Invisible...

*  néologisme (chaos et cas)
** L'oeuvre de A. E. Senatore est signalée dans "La Pittura in Italia, dal 900 ad oggi" de E. Crispolti.
Ed. Electa, Milano 1994
*** jeu de mot avec "postmoderne".
(1) La présence d'un troisième sens supplémentaire, "obtus", est ce vaste tracé qui, par différence, oblige à une lecture verticale; elle est cet ordre faux qui permet de tourner la pure série, la combinaison aléatoire et d'atteindre une structuration qui fuit de l'intérieur.
(R.Barthes, L'obvie et l'obtus, ed du Seuil, 1982, p.55) 
 


 
 
  
Un peu d'histoire ....

Le groupe artistique "Extrême Jonction" accompli 
une recherche "inter/média" et interdisciplinaire
en explorant les différents domaines de l'imaginaire et des savoirs.
En 1999 a abordé le xx arrondissement parisien, 
après avoir jeté les amarres, en 1996,sur le lac de Créteil.
A' partir de 1980, il oeuvre dans les milieux artistiques,
en collaborant avec les Institutions Publiques , 
Ministères de l'Instruction, Hôtels de Ville, 
Centres culturels, Universités, Galeries.
A' cette époque, naît une fraternelle collaboration 
avec les membres de l'École Trattista
(Mouvement Trattista ou du Primitivisme Abstrait, Rome 1982).
En 1985, il ouvre en Italie, la galerie Inter/Prise (1) , 
laboratoire d'expérimentation des nouveaux langages,
fréquentée par les plus captivantes personnalités
de la recherche"inter-média" internationale.
Sur cette lignée, les "chaosonautes" de la nacelle Inter/Prise, 
dans les années 1986-89,
conçoivent et réalisent trois éditions du Festival d'art électronique "Semi di Luce".
Démarche accomplie avec la coopération 
du Ministère de la Culture italien,
de l'Ambassade de France en Italie et de FranceTelecom (2).
Dans les mêmes années, invités par l'Université 
et l'Institut Français de Naples 
à l'occasion des deux symposiums internationaux: "Vidéo-Culture-Europe Électronique",
ils participent aux travaux et publient leurs essais
sur les deux catalogues, édités pour l'événement,
à coté de Lyotard, Virilio, Baudrillard...
Sollicités et accueillis par différents établissements culturels, publics et privés, ils se déplacent beaucoup 
en Europe et en Afrique.
En 1989 , témoins de l'histoire en Roumanie,
avec l'ami et complice David Thompson, musicien et journaliste,
ils réalisent vidéo reportages et interviews
au Président de l'Association nationale des Artistes,
au Ministre de la Culture de l'époqueAndreji Plesu
et aux artistes engagés 
contre la dictature stalinienne de Ceausescu.
En 1991, baptême à Athènes du deuxième centre de la galerie Temp(i)o(3) 2000, le premier,
déjà ouvert en Italie en 1990, 
où ils relancent les études et les entretiens sur l'inter-média.
Dans cette période ils poursuivent leur investigation 
sur les nouvelles technologies,
caractérisée par une interdisciplinarité aiguë ,
qui vise surtout  à mettre en évidence le  passage symbolique
qui signe notre époque : 
celui d'un passage culturel, sociale et politique ,
de la séparation spécialisée à la multiplicité.
Tous les événements artistiques et culturels 
qu'ils organisent ou auxquels ils participent 
sont tous marqués par cette analyse, 
qui pose la nécessité d'une révolution de pensée,
qui ferait advenir une pensée complexe, 
capable d'associer ce qui est disjoint et de concevoir
la multidimensionnalité de toute réalité anthroposociale.
Toujours selon cette poétique de l'art et de la vie,en 1996, 
Extrême Jonction fonde le mouvement "Cyberdadabeatbeepbitgénération" 
(signalé et soutenu par la revue new-yorkaise "Night", dont le directeur, artiste de la "Factory" d'Andy  Warhol, est adhèrent )  sorte d'anti-courant militant d'art critique,
à la frontière entre anciens et nouveaux langages,
qu'aujourd'hui, à l'aube de 2002 trouve son épigone 
dans le mouvement "Pittura Clandestina" , 
tenu à baptême , à Rome par Renato Nicolini,
l'homologue de Jack Lang en Italie, 
adjoint maire à la culture de la Mairie de Rome
et animateur culturel .
Mais , surtout  "traîné" , depuis plus de vingt ans ,
"à servir la douleur et la liberté des individus", 
comme le disait Camus, E.J. continue d'exercer le droit/devoir 
de contribuer à l'accomplissement
d'une société qui reconnaît à l'art et à la culture ,
vécues comme aventure humaine de connaissance, 
clé de voûte de la libération individuelle et collective, 
la primauté nécessaire à la réalisation
d'un d'une nouvelle pensée ,
d'un langage nouveau, 
vers une faculté  plus spirituelle de l'humain ,
dans un cosmopolitisme d'idées et de connaissances diverses.
Avec le sentiment urgent de la nécessité de réveiller 
en émergence l'humanité en chacun.
En premier lieu en considérant et en acceptant 
la fragilité de l'identité ,et réfléchissant sur le concept que l'ouverture à soi et l'ouverture à l'autre sont effectivement deux faces de la même médaille.
Vers une nouvelle façon d'entendre les choses, plus spirituelle, encore ,(et en tous les sens) ,
et plus solidaire, cultivée, fraternelle. En étant capables d'envisager qu'il y a une communauté beaucoup plus ancienne et élargie que celle de sa famille, ses amis, sa nation : une communauté proprement humaine, terrienne...
Précisément sur cette vague, dans l'atelier/laboratoire/galerie 
de la Mairie de Créteil
où il est resté du 96 au 99, E.J. , outre à l'organisation d'expo d'artistes français et étrangers,
a ouvert ses portes aux jeunes créateurs , constituant avec eux des Îlots de recherche,
où s'efforcer d'élaborer les principes d'une pensée non mutilée/non mutilante.
Travaillant sur un langage, qui dans son "essentialité" n'abandonne pas le réel,
mais qui au contraire puisse arriver à réécrire une réalité en pleine syntonie avec son sens.
Son parcours pourrait donc être synthétisé , comme un travail "d'esthétique relationnelle",
qui mire à la manifestation en forme et en mouvement, de ce qu'on est déjà…
...en substance et en état.

En résumant:
 On privilégie  l'ACTE, le moment de la création, le "faire poétique",
 On est des opérateurs, des ingénieurs culturels, qui travaillent  pour la promotion,
l'éducation de l'art vivant dans la société civile.
 On est  motivés et ont a quelque chose à dire, à faire... on résiste;
 On ouvre des espaces, on fait des journaux, des revues;
 On est présents sur l'Internet de la cyberculture et dans tout les lieux où il y a le débat
et la  confrontation, dictés par une sincère honnêteté intellectuelle
 L'"espace virtuel et/ou réel" qu'on essaye de créer voudrait être, en effet ,un temple/temps,
où les connaissances puissent circuler et surtout s'intégrer dans la vie et dans la pensée de tous..
  Un lieu de travail et de réflexion; une T.A.Z. (zone temporaire autonome), ouverte à la conscience, à la subjectivité, au sentiment, à l'amour, au jeu, à la plaisanterie, à l'humour.
Un lieu dans lequel faire oeuvre de culture et où donner au citoyen la capacité de briser ,
de transgresser les frontières et les compartiments de plus en plus clos entre les différents domaines du savoir
 On sait  qu'il n'y a pas de formule: tout peut commencer d'on ne sait où, tout doit commencer de partout , par plusieurs bouts, il faut que plusieurs commencements s'opèrent  ensemble, se synchronisent, se synergies , fassent tourbillon ...

...communiquant selon les "codes supraluminiques" ...
...chaque signe, chaque coïncidence du quotidien étant le(s) guide(s)...
...la synchronicité ...
 
 

(1) Inter: … travers. Prise: aventure ( en langage poétique anglais archaïque )
(2) Signalisation des éditions "Semi di Luce",dans les catalogues "Kanal Guide" et "Chaos,au Centre Pompidou de Paris.
(3) Tempio: Temple et Tempo: Temps
 

 


 
 
  


A.E.Senatore:"L'ES et la matière"(70x80) tec.mixte (Coll. privée Paris)
 
 
 
 

022.jpg (29834 octets)
  erg: Installation-Poesie sur papier transparent
  Trois quarks pour Muster Mark"(1997)

 
 
 
 
Presentazione:
I Caosonauti
 

Il gruppo artistico Extrême Jonction, 
Eva Rachele Grassi ed Angelo Ermanno Senatore ,**
evoca il caos per riviverlo alla luce della coscienza.
Gli esercizi di ricerca sulla simultaneità  della percezione dei futuristi,i criteri di casualità nella poesia dadaista, 
lo sconvolgimento della grammatica e della sintassi
dei cubo-futuristi, il linguaggio surrealista del sub-cosciente 
sono, nella sua chiave di lettura ,
il messaggio del VATE dell'immaginazione ,
per un ritorno all'intreccio di tutte le esperienze.
Il suo discorso sulla sincronicità ci riporta a quello del caso, oltre il principio causale,
restituito a dignità scientifica  dai risultati della fisica moderna,
che ha scosso la validità assoluta delle leggi naturali,  trasformandola in una verità relativa.
 La sua ricerca di un senso differente di realtà , 
sogno di una coscienza inconoscibile più grandee più vasta, 
ci conduce inevitabilmente al processo di individuazione
e alla realizzazionedel sé junghiani, 
da considerarsi come l'espressione completa
degli io infiniti che il sé ingloba.
Attraverso la sovrapposizione di questi linguaggi 
(antropologia, arte fisica quantistica, psicoanalisi,filosofia, 
nuove tecnologie) E.J. si ritrova sulla scena 
dove si incontrano l'elettronico e il magico
(da intendersi come la capacità ritrovata dello spirito
di attingereai propri profondi poteri di conoscenza)
L'idioma di questi luoghi é quello del "post-modem"***, 
dove la sensibilitàestetica e sperimentale 
costituisce il miglior progetto di sopravvivenza.
Da vivere negli smaglianti aeroporti arabi o nelle nuove metropoli africane  e tropicali,
dove lo stile desertico si coniuga con i bagliori dell'elettronica.
Il suo operare artistico é sempre e soprattutto 
un esercizio  di poesia sul quotidiano:
una sperimentazione che é organizzazione, 
produzione e controllo di varietà,
in congiunzioni audaci e raffinate.
Il suo spostarsi con disinvoltura
in spazi completamente differenti é, nella sua creazione,
il passaggio dalla separazione specializzata alla molteplicità
Una molteplicità-sovrapposizione, fluida e indefinibile, 
una metamorfosi continua,
effetto di velocità ed intensità
Una lettura in sospensione fra la definizione el'approssimazione,
alla presenza di un terzo senso supplementare. (1)
E.J. crede profondamente che l'arte contemporanea 
stia spingendoci a questa nuova maniera di intendere le cose.
Secondo concetti stabiliti sul mutamento 
piuttosto che sulla fissità,
sulla probabilità piuttosto che sulla certezza.
Il suo progetto di arte e di vita, 
proponenedoci l'iperestetico orecchio dell'universo magico,
ci sostiene in una ricomposizione della realtà 
con lo stupore della possibilità
Tutte le sue esperienze con i differenti media,
(visivi, sonori, corporali, elettronici)
sono anche dei tentativi di organizzare l'intero environnement come un'opera d'arte
in cui tutti gli attori interagiscono 
partecipando al processo creativo della propria realtà
trasformandosi in artisti nella produzione di forme e immagini nuove,che diventano soprattutto la realizzazione 
finalmente compiuta della loro vita.
Ma, la condizione essenziale 
perché questo fatto di cultura assuma piena validità
risiede innanzitutto nell'ampiezza e nella coralità delle adesioni 
in rapporto ,in primo luogo, 
alla sua capacità di suggerire un senso di poesia.
E' per tutto questo che dall' 84 E.J. ha creato ,
nell'esplorazione di idee e paesi,
delle comunità artistiche sotto forma di gallerie, associazioni, laboratori,in una jonction immédiate con gruppi e individui 
e che ha elaborato poetiche e sogni,
come la magia elettronica, la ghost art e la cyberethnodada.
Ri-visitazioni ludiche e ironiche, affettuose provocazioni,
per stimolare il dibattito nello stagno dorato 
che é ormai diventato l'ambiente artistico.
Una visione collettiva della "creazione" 
é l'ispiratrice delle sue "organizzazioni altre"
di eventi artistici, come i festival internazionali d'arte elettronica, "Semi di Luce",le mostre insolite, le istallazioni impossibili...
Ispirato e impegnato nel "Grand Jeu" dell'arte e della vita, 
rapito da utopie estremamente probabili, 
col gusto per lo spaesamento e il dubbio , 
continua con umiltà e stupore a spiare ... l'Invisibile.
 

*neologismo : caos e caso
**L'opera di Angelo Ermanno Senatore ‚ segnalata in :"La pittura in Italia, dal 900 ad oggi" di E.Crispolti, Ed.Electa, Milano, 1994
***gioco di parole con "post-moderne"
(1)La présence d'un troisième sens supplémentaire, "obtus", est ce vaste tracé qui, par différence, oblige à une lecture verticale; elle est cet ordre faux qui permet de tourner la pure série, la combinaison aléatoire et d'atteindre une structuration qui fuit de l'intérieur.
                                         (R.Barthes, L'obvie et l'obtus, ed du Seuil, 1982, p.55)
 


 
 
 
 



 
  


Un po' di storia...
 
 

Il gruppo artistico Extrême Jonction  svolge una ricerca intermediale e interdisciplinareesplorando i differenti domini 
dell'immaginario e dei saperi.
Nel 1999 si sposta nel ventesimo arrondissement parigino, 
dopo aver gettato l'ancora,nel '96, sul lago di Créteil.
Dagli anni 80 opera negli ambienti artistici collaborando 
con Istituzioni Pubbliche,Ministeri, Comuni, Regioni, 
Centri Culturali, Università, Gallerie.
In quegli stessi anni nasce la fraterna collaborazione con i membri della scuola trattista(movimento trattista o del primitivismo astratto, Roma 1982) , in particolare con Claudio Bianchi, Marco Fioramanti, 
Anna Maria Corbi .
Nell'85 apre in Italia , a Salerno, la galleria Inter/Prise(1) , 
laboratorio di sperimentazione di nuovi linguaggi, 
frequentato dalle più originali personalità 
della ricerca inter/media internazionale.
Su questa poetica, i caosonauti (2)della navicella Inter/Prise,
negli anni 1986-89, concepiscono e organizzano  tre edizioni 
del festival d'arte elettronica "Semi di Luce"(3) .
Realizzazione resa possibile con la cooperazione del ministero della cultura italiano,dell'ambasciata di Francia in Italia, e di France Telecom.
Negli stessi anni, invitati dall'Università e dall'Istituto Francese di Napoli,
in occasione dei due incontri internazionali "Videoculture Europa Elettronica",partecipano ai lavori e pubblicano sui due cataloghi 
stampati per l'occasione,a fianco di  Lyotard, Baudrillard,
Virilio, Fabbri, Costa, etc
In seguito scegliendo di percorrere il pianeta come artisti viaggiatori,
si spostano molto in Europa e in Africa, invitati e accolti 
da differenti istituzioni culturali,pubbliche e private. 
Nell'89 scelgono di essere testimoni della storia in Romania,
realizzando,grazie all'amicizia e alla complicità di David Thompson, musicista e giornalista, video-reportages e interviste al presidente dell'associazione nazionale degli artistie al ministro della cultura dell'epoca , 
Andreji Plesu ,e agli artisti impegnati
contro la dittatura staliniana di Ceausescu.
Nel '91 battesimo ad Atene del secondo spazio della galleria 
Temp(i)o 2000,(il primo già inaugurato in Italia nel '90) 
dove proseguono gli studi e gli incontri sull'intermediale.
In questo periodo, continuano ad approfondire l'investigazione sulle nuove tecnologie,caratterizzata da una forte interdisciplinarietà , 
che mira soprattutto a mettere in evidenza
il passaggio simbolico che segna la nostra epoca: 
quello di un passaggio culturale,sociale e politico, 
dalla separazione specialistica alla molteplicità.
Gli eventi artistici e culturali che organizzano o ai quali partecipano sono tutti segnati da questa analisi, che pone la necessità di una rivoluzione di pensiero, che auspicherebbe un pensiero complesso,
capace di riunire cio' che é separato e di concepire la multidimensionalità di ogni realtà antroposociale.
E sempre secondo questa poetica dell'arte e della vita, nel 1996, Extrême Jonction fonda il movimento "Cyberdadabeatbeepbitgénération" , (segnalato e sostenuto dalla rivista newyorkese "Night",
di cui, il direttore , Anton Perich, artista della "Factory" di Andy Warhol, é membro) sorta di
anti-corrente militante d'arte critica, alla frontiera tra antichi e nuovi linguaggi, che oggi,
all'alba del 2002 trova il suo epigone nel movimento "Pittura Clandestina", tenuto a battesimo,
a Roma da Renato Nicolini, l'omologo di Jack Lang in Italia, assessore alla cultura
del Comune di Roma e animatore culturale.
Ma, soprattutto, "trasci-Nato", da oltre vent'anni, "a servire il dolore e la libertà degli individui",
come diceva Camus, E.J. continua ad esercitare il diritto/dovere di contribuire all'avvento di una società che riconosca all'arte e alla cultura, vissute come avventura umana di conoscenza,
chiave di volta della liberazione individuale e collettiva, il primato necessario
alla realizzazione di un nuovo pensiero, di un nuovo linguaggio, verso una facoltà
più spirituale dell'umano, in un cosmopolitismo di idee e di conoscenze diverse.
Con il sentimento urgente della necessità di ri-svegliare in emergenza l'umanità in ognuno.
In primo luogo, considerando e accettando la fragilità dell'identità, e riflettendo sul concetto che l'apertura a sé e all'altro, sono effettivamente due facce della stessa medaglia.
Verso un nuovo modo di intendere le cose , più spirituale, in tutti i sensi, e più solidale, colto, fraterno. Essendo capaci di pensare che esiste una comunità molto più antica e allargata
di quella della propria famiglia, della propria cerchia di amici, della propria nazione:
una comunità propriamente umana, terrena.
Precisamente su questa linea, nell'atelier/laboratorio del Comune di Créteil dove é rimasto dal '96 al '99, E.J., oltre all'organizzazione di expo di artisti francesi e stranieri , ha aperto le sue porte ai giovani creatori, costituendo insieme a loro, degli isolotti di ricerca, dove sforzarsi di elaborare i principi di un pensiero non mutilato/non mutilante. Lavorando su un linguaggio, che nella sua "essenzialità" non abbandoni il reale, ma che al contrario possa riuscire a ri-scrivere una realtà
in piena sintonia con il suo senso.
Il suo percorso potrebbe dunque essere sintetizzato come un lavoro di "estetica relazionale" ,
che mira alla manifestazione, in forma e in movimento ,di cio' che già esiste ,
nella sostanza e nei fatti.

Concludendo e riassumendo:

Privilegiare l'ATTO, il momento della creazione/manifestazione, il "fare" poetico
Lavorare per la promozione , l'educazione dell'arte vivente nella società civile, resistere...
Animare spazi, riviste, siti internet,come templi/tempi; luoghi dove le conoscenze possano circolare, confrontarsi, in sincera onestà intelletuale; ma soprattutto integrarsi,
nella vita e nel pensiero di ognuno.
Considerare e sviluppare l'attività artistica e culturale come metafora di un nuovo modo
di "guardare" e di "guardarsi",liberata dalla sclerotica e narcisista interpretazione egocentrico-commerciale. In una disposizione mentale aperta alla coscienza,alla soggettività,
all'amore, al sentimento, al gioco, all'humor , dove iniziare la costruzione di una sorta di T.A.Z.
(zona temporanea autonoma, secondo Hakim Bey), punto di fuga incontro alla capacità di spezzare
e trasgredire le frontiere e i compartimenti sempre più stretti dei differenti domini del sapere.
Essere consapevoli che non esistono formule, né ricette, che tutto puo' iniziare da non si sa dove, dappertutto, e che é necessario che differenti tentativi operino insieme, si sincronizzino,
si sinergizzino, creino vortici...e...come se il tutto non dipendesse che da noi stessi...
Operare una metamorfosi nella molteplicità delle proprie potenzialità ,
in una profonda coscienza del sé, attraverso l'arte e la cultura;
nel tentativo di formulazione di un nuovo linguaggio, di un nuovo pensiero...
Verso una concezione più spirituale dell'umano...Perché é sullo spirito la grande scommessa :
esso é indistruttibile e la poesia solo puo' salvare l'uomo, anche nell'impossibile...
Diceva Aristotele:"Per pensare, bisogna essere in uno stato di meraviglia totale"...
Una meraviglia da attingere continuamente nella magia nascosta del reale che si trova nell'abbondanza e pluralità infinita delle cose che sono ,ognuna unica, una singolarità
che nessun  essere umano potrà mai dominare perfettamente né catalogare completamente
E perché la vera libertà nasce dalla cultura , da uno spirito solido capace di riflettere su se stesso
e di mettere in discussione in ogni istante quel po' di certezze che crede possedere,
riflettere sulla comunicazione e intendere l'arte come una sorta di metacomunicazione che possa renderci consapevoli della complessità di fondo di tutto cio' che ha un doppio o triplo livello d'interpretazione; della realtà insomma...
Nutrirsi di filosofia ,letteratura,scienze, poesia, belle arti e integrarle nella nostra vita e nel nostro pensiero . Circolare tra i saperi, trasgredire le frontiere che cercano di separarne i differenti domini. Educar(si) significa andare al di là di se stessi.
Ancora una volta questa la funzione dell'arte , come noi la intendiamo .
Perché crediamo profondamente che l'arte ,in tutte le sue forme, debba porre la necessità
di una rivoluzione di pensiero, nel raggiungimento di un pensiero complesso,
capace di associare cio' che  é disunito e di concepire la multidimensionalità di ogni realtà antroposociale.Per rompere con gli accecamenti e carenze di un pensiero semplifificante
che non sa che dividere e ridurre , mutilare e distruggere tutti i settori della conoscdenza e dell'azione.
E questo bisogno di complessità che comincia a farsi sentire nelle scienze avanzate (fisica quantistica) e nelle "Arti",deve  portare la propria battaglia sul piano del pensiero sociologico e politico. Perché l'esigenza vera del fare artistico deve essere quella di andare verso una nuova struttura di pensiero che cominci a cercare di includere in ogni osservazione l'auto-osservazione, in ogni esame, l'auto-esame,  e introdurre in ogni conoscenza la volontà di auto-conoscenza del conoscente.
Una idea Antica, certamente, ma che puo' aiutarci a superare noi stessi, a riconoscere in permanenza
i limiti accecanti inerenti a ogni pensiero.
 
 

(1) Inter: attraverso; Prise:avventura ( in linguaggio poetico inglese antico)
(2) neologismo : caos e caso
(3) Segnalazione delle edizioni  "Semi di Luce", nei cataloghi  "Kanal Guide" et "Chaos",
al Centro Pompidou di Parigi.
(5) attraverso la scia/traccia di nascite cosmicheRE/CREATION ET DE MANIFESTATION
                                Intermédia...interdisciplinaire...Interpersonnel...
 

 


 
 
 
 
 
 

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Mise à jour le : 1 juin 2003


 

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